Entretien entre l'UNEF et Valérie Pécresse

Entretien avec Valérie Pécresse :
l'UNEF salue des réponses importantes à la mobilisation étudiante

Lors de l’entretien de ce jour, la ministre Valérie Pécresse a apporté à l’UNEF et au mouvement étudiant des réponses importantes, qui sont de nature à lever bon nombre d’inquiétudes des étudiants mobilisés. C’est le cas par exemple au sujet du possible désengagement financier de l’Etat, de la sélection ou des inégalités entre universités.

1) Concernant l’inquiétude sur le désengagement financier de l’Etat, Valérie Pécresse a confirmée la formalisation de l’augmentation de 15 milliards d’euros en 5 ans du budget de l’enseignement supérieur, par un engagement écrit du gouvernement auprès des universités. La Ministre a affirmé sa volonté de porter à 10.500 euros contre 7.000 actuellement la dépense par étudiant pour parvenir au niveau des classes préparatoires. Il s’agit d’un garde fou déterminant face aux inquiétudes de privatisation.

2) Concernant le risque de concurrence et d’inégalités entre universités, Valérie Pécresse a répondu favorablement à la demande de l’UNEF de mise en place d’un cadrage national des diplômes et des modalités de contrôle des connaissance, afin de garantir dans un texte règlementaire l’égalité des diplômes et des droits étudiants d’une université à une autre. Un groupe de travail sera mis en place pour harmoniser les intitulés de diplômes et les modalités d’évaluation des étudiants.

3) Concernant la sélection des étudiants, Valérie Pécresse s’est engagée à élaborer en concertation avec les acteurs concernés un texte réglementaire garantissant que l’orientation active n’entrainerait pas de sélection à l’entrée de l’université, servant ainsi de base à des recours juridiques futurs devant les tribunaux administratifs.

4) Concernant les frais d’inscription, la ministre a réaffirmé que les textes actuels ne seraient pas modifiés et que les frais d’inscription ne seront pas augmentés. Elle nous a d’ailleurs annoncé que les frais d’inscription illégaux pratiqués par 60% des universités ont été supprimés suite à la demande de l’UNEF.

En outre, les étudiants ont exprimé des attentes auxquelles la Ministre a accepté de répondre.

5) Afin de répondre au besoin de mesures immédiates pour faire face aux difficultés sociales des étudiants, la Ministre a ainsi annoncé qu’elle débloquait 11 millions supplémentaires pour la mise en place d’un 6ème échelon de bourse dès le 1er janvier 2008 permettant à 100 000 étudiants de voir le montant de leur bourse augmenter.

6) Suite à nos demandes de mesures permettant de lutter contre l’échec à l’université, la Ministre a annoncé la mise en place d’un plan pluriannuel pour la réussite des étudiants en Licence dont les premières mesures s’appliqueront dès le 1er janvier2008. Une rencontre est d’ailleurs prévue dans 10 jours afin d’examiner le document d’orientation de ce plan.
Ces avancées viennent s’ajouter aux 11 millions d’euros supplémentaires pour le logement étudiant, ainsi qu’au 5 millions d’euros supplémentaires destinés aux IUT obtenus par la mobilisation lors du débat budgétaire de ces derniers jours.

L’UNEF considère que ces mesures importantes sont le fruit de la mobilisation et démontrent l’intérêt de l’engagement collectif, et de la mise à profit du rapport de force étudiant pour obtenir des avancées.
Ces avancées importantes apportent des garanties nouvelles et des gardes fous aux craintes des étudiants mobilisés. L’UNEF restera vigilante pour que l’application de ces mesures soit effective.
Des problèmes restent toujours posés, notamment la question des reculs de la démocratie universitaire devant faire l’objet de négociations université par université ou les risques de précarisation des personnels pour lesquels la Ministre doit recevoir les organisations concernées.

L’UNEF demande aux assemblées générales de prendre en compte ces avancées pour décider de la suite à donner au mouvement. L’UNEF va dès demain engager une consultation de ses adhérents pour déterminer sa position sur la suite à donner à la mobilisation.

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Retrouvez le texte intégral sur le site de L'Unef
(Union National des Etudiants de France - Première Organisation Etudiante de France )

[url]http://www.unef.fr/delia-CMS/une/article_id-2218/topic_id-160/entretien-avec-valerie-pecresse-l'unef-salue-des-reponses-importantes-a-la-mob.html[/url]

Pour le point 1: lors du débat sur france 3 a 23h00 dimanche, ( je crois d'ailleurs que cerf-volant l'a vu) un des participant a déclarer que les université aurait besoin de 30 milliards, donc 15...
De plus c'est bien le moins qu'ils puissent faire l'université a besoin d'etre augmenter c'est donc normal mais pas suffisant.
Je ne crois pas que l'UNEF soit tellement enchantée par cette mesure et ils se sont dit insatisfait. Aréter de vous caché derrière cette mesure qui ne réglera pas le probème

Une simple chose le mouvement du moins à Allende n'est pas syndiqué, si un syndicat nous dis de debloquer c pas pour cela qu'on le fera, et inversement si un syndicat nous dit de bloquer c'et pas pour cela que nous le ferons. Mais je penses que beaucoup de reponse vont être apporté à l'Ag de vendredi, mais ce n'était pas les negociations entendu, ce n'est aps avec des syndicat tel que l'UNEF qu'il faut parler mais bien avec des lycéens et étudiants.

Ok, je note que le mouvement à allendé n'est pas syndical.

Mais la ministre ne reçoit pas les individuels, seulement les mouvements ou syndicats représentatifs.
Isolément, le comité de blocage du Lycée Allendé n'à aucune chance d'être reçu au ministère
pour entamer des négociations (Ce serait un coup de maître !!).
Si tous les syndicats optent pour un arrêt des blocages, cela risque d'être 'amusant' qu'allendé
continue le blocage parce que le comité de blocage n'est pas satisfait des négociations.

A scatto :

Citation :

Je ne crois pas que l'UNEF soit tellement enchantée par cette mesure et ils se sont dit insatisfait. Aréter de vous caché derrière cette mesure qui ne réglera pas le probème

Réponse ci-dessus de l'Unef :
Ces avancées importantes apportent des garanties nouvelles et des gardes fous aux craintes des étudiants mobilisés.

Concernant le financement, je suis en effet d'accord sur le fait qu'il en faudrait encore plus, et d'après ce que j'en ai entendu la ministre aussi, mais augmenter de 50% le budget sur 5 ans, alors que pas grand chose avait été fait avant dans ce domaine, c'est déjà une très bonne avancée.
Si mon patron me propose ça je signe tout de suite !!

Elargir les financements grâce au mécénat, aux entreprises, aux anciens élèves, peut
permettre de se rapprocher plus rapidement de ce chiffre de 30Millards

Le mécénat entraines tous les autre problèmes soulevés tels que l'abandon de certaines filières, ou une séléction qui résèrve l'accés a ceux qui ont les moyens.

Citation :

scatto Jeu 29 Nov - 0:55
Le mécénat entraines tous les autre problèmes soulevés tels que l'abandon de certaines filières, ou une séléction qui résèrve l'accés a ceux qui ont les moyens.

En ce qui concerne la selection, le problème est réglé depuis longtemps, avant même la promolgation de la loi.

Pour ce qui est du mécenat, je ne vois pas en quoi il agirait sur l'abandon de certaines filères, c'est tout le contraire,
Mecénat=Plus d'argent= Maintiens et develloppement de filières.
Ce ne sont pas les mécènes qui dirigerons l'université, c'est le président de l'université sous controle de son conseil d'administration et sous tutelle de l'état.

je ne suis pas si sure car par exemple la filière lettre ancienne n'intéresserait peu ou pas de mécènes ou entreprises

Mais est ce que vous écoutez parfois?????????!!!
J'ai vu aujourd'hui encore Mme Pécresse à l'Assemblée Nationale elle disait que les universités seules décideront où vont les fonds des mécènes et des entreprises alors arretez de sortir l'argument : mais ça va faire disparaître certaines fillières c'est FAUX!!!!!!!!!!!!!!!!!

Juste en passant lol
Je cite Sarko :
"Vous avez le droit de faire de la littérature ancienne, mais le contribuable n'a pas forcément à payer vos études de littérature ancienne. Les universités auront davantage d'argent pour créer des filières dans l'informatique, dans les sciences économiques".
"Le contribuable n'a pas forcément à payer vos études de littérature ancienne si au bout il y a 1 000 étudiants pour deux postes. [...] Les universités auront davantage d'argent pour créer des filières dans l'informatique, dans les mathématiques, dans les sciences économiques. Le plaisir de la connaissance est formidable, mais l'Etat doit se préoccuper d'abord de la réussite professionnelle des jeunes."

Mais je ne pense pas moins que le mouvement doit s'appaiser et qu'on a obtenu quelques négociations, ce qui prouvent que ce que l'on a fait à servi. Cependant comme je l'ai deja dit dans un autre sujet, il ne faut pas se retirer de but en blanc.